Le Fleur de Lampaul jette l'ancre à Port Olona
Voilier emblématique de la belle plaisance
Fleur de Lampaul, ce voilier emblématique de la belle plaisance française, a creusé bien des sillons dans les eaux du littoral vendéen. De retour du bout du monde, il jette l'ancre pour un mois à Port Olona.
Construit en 1948 par Joseph Keraudren, charpentier de marine à Camaret-sur- Mer (Finistère), il illustre l'apogée de la construction navale en bois, tradition millénaire pour les voiliers de travail. Après de bons et loyaux services dans le ravitaillement des îles de la mer d'Iroise, il sera transformé pendant dix ans en sablier, entièrement motorisé. C'est en 1985 qu'il connaîtra sa première restauration pour devenir voilier- école. Il sera classé « monument historique », puis lauréat du concours des Monuments historiques. Ambassadeur des milieux aquatiques, il sera de nouveau restauré par le Chantier Bernard et deviendra l'emblème de la Fondation Nicolas-Hulot jusqu'à ce que ce qu'il devienne navire de croisière pour tous publics.
Si son port d'attache est désormais celui de Saint- Vaast-la-Hougue (Manche), son affrètement lui permet de répondre à des propositions aussi variées que des séminaires, missions scientifiques, actions de communication, voyages d'entreprise, réunions de famille ou rassemblements maritimes.
Son équipage est constitué de trois personnes : Ludivine, Grégoire et Thomas. Trois cabines luxueuses peuvent accueillir chacune quatre passagers, et le carré peut recevoir dix-huit personnes.
En renouant avec son histoire vendéenne, le navire proposera, aux Sables d'Olonne à partir de Port Olona (ponton visiteurs), d'embarquer pour trois à quatre heures de navigation, ponctuées d'activités comme la pêche, l'observation des oiseaux ou encore le matelotage.
Et, comme la croisière est son péché mignon, le Fleur de Lampaul offrira la possibilité d'effectuer quelques escapades de trois jours à L'Île-d'Yeu. Histoire de montrer qu'il a bien vieilli depuis ses premières apparitions le long de nos côtes, il y a un quart de siècle.
Texte : Jean-Michel Lucquet
Editions Kairos
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