Boucler la boucle avant les autres
C'est dans le Nice de son enfance que Sébastien Josse découvre la voile. Passion qui restera un loisir jusqu'en 1997 lorsqu'il débute la compétition et remporte le Challenge Espoir Crédit Agricole.
Dès lors, il gagne la possibilité de disputer deux saisons de Figaro. Deuxième bizuth en 1998, il finit à la deuxième place trois ans plus tard.
Sa carrière est lancée et les courses s'enchaînent : huitième de The Transat en 2004, cinquième de la Transat Jacques Vabre... mais aussi cinquième du Vendée Globe 2004, à seulement 29 ans et avec un bateau d'ancienne génération.
Fort de ce succès, il participe à la Volvo Ocean Race 2005-2006 (course autour du monde en équipage avec escales). Après une course intense en émotions - Sébastien perdra un équipier en mer et sauvera l'équipage d'un bateau concurrent - il finira en quatrième position.
Plus tard, il remporte la Transat Jacques Vabre 2013 et finit troisième de la Route du Rhum 2014. Un palmarès qui n'a rien à envier aux plus grands à seulement 41 ans.
Pour cette troisième participation au Vendée Globe, Sébastien Josse a bien l'intention de briller et de monter sur le podium. Son Edmond de Rothschild, un 60 pieds de toute dernière génération, possède un gros potentiel.
Optimisé pour la vitesse grâce, notamment, à sa légèreté, l'IMOCA a également été largement fiabilisé. Echaudé par son dernier abandon (sur le Vendée Globe 2012) au bout de 48 jours en mer et alors qu'il occupait les avant-postes, le skipper sait que l'avarie guette toutes les équipes.
Sébastien ne veut rien laisser au hasard
En homme averti et méticuleux, Sébastien ne veut rien laisser au hasard. Pour remplir son objectif, il peut compter sur une équipe chevronnée et un bureau d'études techniques d'expérience.
La Transat New York - Vendée, véritable tour de chauffe du Vendée Globe, a d'ailleurs permis à l'équipe de valider ses choix et d'engranger de la confiance en vue du tour du monde.
Sébastien Josse termine à la deuxième place, à moins de 2 h 30 du vainqueur, en adoptant un rythme proche de celui du Vendée Globe. De quoi renforcer l'intention d'arriver le premier dans le chenal des Sables au mois de janvier prochain.